AqME - Villejuif & Paris - 13 & 14 novembre 2010
Week-end relativement musical, c'est ce que l'on peut dire. Deux lives d'AqME en deux jours, dont l'un assez inattendu.
J'ai commencé par aller traîner les pattes à Villejuif en compagnie de mes Lillois préférés et de la formidable Maureen. Nous sommes arrivés bien en avance pour anticiper une éventuelle perdition de nuit dans une ville inconnue. On a été accueillis comme des princes et dans une grande gentillesse par l'équipe de la MPT qui nous a aussitôt ouvert ses portes pour nous installer dans tout le confort nécessaire à l'attente.
En première partie, Enemy of the Enemy nous a déversé ses influences telles que Tool, Manson, Rage Against the Machine, Cradle of Filth et consors dans un set un peu long à mon goût et manquant cruellement de diversité dans la rythmique basse-batterie. Mais comme c'est un jeune groupe qui se lance, je n'ai pas envie d'être trop sévère avec eux. On verra ce que l'avenir leur réserve.
Après une courte entracte, ce fut au tour d'AqME pour un show très intimiste dans cette minuscule salle aux places ... assises. Même s'ils ont semblé prendre du temps avant de mettre toute leur tête dans le live, ce dernier a été plutôt bien maîtrisé. Les ingrédients de base y étaient malgré quelques ratés. Ce n'était pas de l'AqME des grands soirs mais le concert a été honorable et a tout de même permis d'engranger un minimum d'énergie.
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Le lendemain, même groupe, contexte différent.
Cette fois c'était le Zénith la place-to-be. En vingt-quatre heures ils sont passés de la petite salle communale banlieusarde à la seconde grande salle de Paris. Après la performance en demie-teinte de la veille, j'appréhendais de les voir se démerder devant 4000 personnes dans un public composé de beaucoup d'emokids venus assister au live d'Avenged Sevenfold qui n'a de vraiment bon que leur décor et leur nouveau batteur (Mike Portnoy, bordel de merde !). Mais c'était les sous-estimer que de penser qu'ils ne seraient pas à la hauteur. Ils ont prouvé plus que jamais que les groupes français peuvent avoir des couilles et assurer un set impeccable tout en puissance et en maîtrise. On a noté tout de même quelques petites erreurs, presque incluses inconsciemment pour ne pas rendre les choses trop belles quand même, mais passant comme une lettre à La Poste dans une foule de non-initiés. Le seul reproche notable serait peut-être l'absence de "Superstar" qui aurait pu rappeler des souvenirs aux plus âgés de la fosse et stimuler un peu plus le public. Quoiqu'il en soit, défi réussi, c'est tout ce qui compte.
Ce fut tout un challenge pour y assister je tiens à remercier sincèrement Olivier pour l'aide. Ce gars a définitivement égayé ma vie parisienne depuis que je suis là et il va me manquer pendant ces trois longs mois.
MYSTERY JETS - Purple Prose