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Lily's living away
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27 mars 2011

European Carnage - 26 mars 2011 - Zénith de Paris

Normalement ça craint de raconter un live à chaud. Soit. Ce soir j'ai treize ans et demi, donc dans tous les cas je crains.

J'ai (re)vu Slayer, et j'ai (enfin) vu Megadeth.

C'était genre LE concert que j'attendais. LE truc improbable. Alors ouais, ces groupes ne sont pas spécialement rares en France, mais pour la jeune provinciale que j'étais ils étaient suffisamment inaccessibles pour me faire à l'idée qu'il me serait difficile de prendre part au public.

C'est chose faite, après cette impatience démesurée.

(Bon, je dis ça, mais Slayer je les avais déjà vus). Bref

Il n'y a pas à dire, Slayer n'est pas un groupe de festival. Ou de Hellfest. Ou de Hellfest 2010 seulement. Ils étaient ce soir nettement au-dessus, plus impliqués, plus performants en indoor et devant leur propre public. Alors certes ça manquait de Hanneman, mais Gary Holt est un lot qui console relativement bien. La fan d'Exodus que je suis est parvenue à y trouver son compte et admettre une certaine homogénéité dans le line-up. (Pi accessoirement, il a une Schecter signature.) La setlist n'était en revanche pas forcément bien agencée à mon goût, manquant cruellement de trois disques en particulier (inexistants, dans les faits). Et quitte à avoir reporté deux fois puis annulé leur concert prévu au Bataclan en 2009/2010, je m'attendais à une session de rattrapage de World Painted Blood, mais ça n'a pas spécialement été le cas non plus à part trois ou quatre morceaux (dont le titre éponyme et "Americon"). Quoiqu'il en soit, j'en garde une très bonne impression globale, contrairement à mon voisin de gauche qui s'est uniquement senti dans l'ambiance qu'à partir d'"Angel of Death", mais malheureusement pour lui c'était le dernier morceau. Epic fail, try again.

Ensuite, les ô combien désirés Megadeth (alias the Dave Mustaine show) nous ont desservi une quinzaine de titres à des échelles différentes. Autant je palpitais, pour ne pas dire bouillonnais radicalement à l'approche de l'opening du set, autant j'ai eu du mal à me mettre dedans. Sur le coup, ce qui m'a tenue était uniquement l'idée que je vivais un moment important de mes intérêts musicaux. Je trouvais Mustaine trop statique, pas assez passionné, et les trois autres zikos un peu trop en retrait. Cependant, ça s'est détendu au fil du show, même que le Dave a discuté quatre secondes dans le micro entre deux titres. On n'osait pas l'espérer jusque là. Côté set-list, je suis là encore restée un peu sur ma faim. J'ai bien compris que je les avais loupés sur leur tournée Endgame et que je n'aurai pas de seconde chance, mais j'espérais au moins que leur tournée pour le vingt-cinquième anniversaire de Peace Sells le vaudrait. Sauf que, ou bien j'ai loupé un truc, ou bien ils nous sont surtout servi du Rust in Peace. Coucou les gens, on n'est plus en 2010 (mais merci quand même, ça m'allait bien aussi). Par contre, le son était relativement moyen par moments. La guitare de Mustaine était plus forte que la voix, et sur deux morceaux j'ai eu énormément de peine à distinguer le son de Broderick.

Quoiqu'il en soit, je suis sortie de ce concert avec une sacrée recharge d'adrénaline et un sentiment agréable d'accomplissement. Je suis sereine, après avoir mis un terme à ces années de frustration (si si). Maintenant, je vais pouvoir compter les jours jusqu'à Amnéville, où je verrai en plus ses majestés Metallica dans la foulée (et accessoirement Anthrax, que j'aime moins cela dit).

Rust in Peace, adolescence.


MEGADETH - Trust

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